INSP - UPMC - 4 place Jussieu - 75005 Paris - Barre 22-12, 4e étage, salle 426
Philippe Guyot Sionnest - Université de chicago
Résumé
L’imagerie infrarouge utilise des bolomètres relativement bon marché pour la détection lente ou des semi-conducteurs pour la détection rapide mais à des couts prohibitifs pour de nombreuses utilisations. Il y a donc un besoin pour une nouvelle technologie et nous explorons les boites quantiques colloïdales dans ce but. Avec les transitions interbandes de nano-cristaux de HgTe, nos succès récents incluent la détection limitée par la radiation thermique ambiante, l’imagerie vidéo rapide à 5 microns et la détection jusqu’à 12 microns. Avec HgS et HgSe, le dopage naturel a permis les premières applications des transitions intrabandes de matériaux colloïdaux pour la détection et la photoluminescence infrarouge. Ces études amènent à des questions intéressantes sur le rôle des surfaces pour le dopage, l’évolution des transitions intrabandes vers des résonances de plasmon à fort dopage, et tous les effets de recombinaisons non-radiatives qu’il faudra éventuellement comprendre et éliminer. Il reste de grand progrès à faire, en premier lieu pour augmenter la température d’opération, mais c’est un sujet de recherche rendu attirant par le potentiel énorme dans l’infrarouge.